le Choix de notre Député Decool continue à faire débat...

Publié le par Arnaud

Amendements signés par le député Decool : la polémique continue

lundi 05.07.2010, 05:06 - La Voix du Nord

 

| PORCHERIES |

Comme nous l'évoquions dans notre édition du mercredi 30 juin, le collectif bambecquois contre les porcheries industrielles a adressé un « carton rouge » au député Jean-Pierre Decool, co-signataire de divers amendements dans le cadre du projet de loi sur la modernisation de l'agriculture, débattu jusqu'à demain à l'Assemblée nationale. ...

 

 

L'esprit de ces textes est de faciliter l'implantation, sur le territoire, d'ICPE (installations classées pour la protection de l'environnement). Ils proposent notamment de relever les seuils au-delà desquels un élevage est soumis au régime de l'autorisation (une procédure qui implique enquête publique et étude d'impact). Ce seuil est fixé à 500 porcs par la loi française. L'amendement voudrait qu'il passe à 2000 porcs, pour entrer en conformité avec les normes européennes. « Une fausse bonne idée », selon le collectif bambecquois, qui accuse le député de « faire le jeu des grands industriels de l'agriculture porcine » et lui demande de retirer lesdits amendements.

 

À son tour, et suite à la publication de cet article, l'association Houtland Nature, basée à Wormhout et fédérée au réseau France Nature Environnement, tient à réagir : « La loi, aujourd'hui, prévoit un seuil de 500 porcs pour imposer enquête publique et contrôles environnementaux. Demain, si ce texte passe, un élevage de 1999 porcs sera soumis uniquement à déclaration (...). Dans aucun domaine on ne recule de la sorte sur la réglementation. »

 

Dans un communiqué datant du 18 juin dernier, France Nature Environnement avait déjà fermement condamné « ce vote qui va multiplier les pollutions des eaux et dégrader les relations entre éleveurs et riverains dans un contexte de prolifération des algues vertes (...) ». FNE rappelle que le rapport de la Cour des comptes 2010 sur la gestion de l'eau en France a souligné « les résultats décevants constatés sur les nitrates comme sur les pollutions par les produits phytosanitaires ». Un constat que l'institution impute à « l'insuffisante volonté de l'État de remettre en cause des pratiques agricoles marquées par l'encouragement au productivisme et le choix d'une agriculture intensive ».

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