Haut les coeurs

Publié le par Arnaud

Voici que le Président US s'appelle officiellement OBAMA et avec lui tout un souffle d'espoir.

Voulez vous mon ressentiment... (si vous répondez par la négation ne lisez pas cette note) je pense que nos dirigeants sans l'avouer clairement sont très inquiets de la situation et des turbulences que nous allons traverser en 2009, 2010, ... Chez nous, fini les "je vais bien, tu vas bien" de notre ministre de l'économie. Balayé les élans verbaux sur le "travailler PLUS pour GAGNER plus" de notre Président. Les premiers chiffres virants aux rouges commencent à apparaitre dans l'économie réelle : remontée du nombre des bénéficiares du RMI, hausse spectaculaire du chômage, jours de chômage technique ans les usines,  ...


Malheureusement, face aux crises, le gouvernement fait fausse route quand il prône "les réformes on les poursuit, on les intensifie parce que la France à besoin de bouger". Oui la France a besoin de dynamisme après les années désastro-ennuyeuses à la Chiraquienne. Le problème c'est que, à l'inverse du discours du Président Américain qui replace l'Etat comme principal levier en temps de crise, chez nous, nous sabordons le bien public. Que cela soit l'éducation, le domaine de la santé, la télévision, la protection sociale, les entreprises publiques... tout ce qui est "rentable" sera "offert" au secteur marchand.


Grave erreur en ses heures où il sera nécessaire de se recentrer sur nos fondements du bien public et de la protection de chacun.  Pour cette raison, pour rappeler la nécessité d'un contrat social dans notre pays, la grève générale du 29 janvier est une nécessité...


Gouverner en mettant à dos les français est irresponsable lorsque nous aurons besoin de plus de solidarité. Offrir une dynamique par une autre forme de pensée est bien plus positive que de vouloir réformer en reprenant les idées du passé (sécurité et libre échange, fermeté et ordre). Je replacerais ici le projet d'une politique écologique qui se veut revisiter l'ensemble de nos orientations en prenant en compte l'homme et son environnement. C'est désormais l'impératif écologique et social qui doit guider nos choix politiques. Une économie de l'intelligence, créatrice de richesse partagée et de millions d'emplois, doit remplacer l'économie de la rente, du productivisme et de la surconsommation, que défend une coalition d'intérêts privés et politiques. La régulation au service de tous doit remplacer le laisser-faire au profit de quelques uns (manifeste d'Europe Ecologie). Alors haut les coeurs pour 2009!



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