Conseil municipal : mon intervention sur la sous médicalisation

Publié le par Arnaud

Monsieur le Maire,

 

Nous avons été sollicité par plusieurs habitants concernant la situation catastrophique de notre médecine de proximité. Les médecins eux-mêmes ont interpellé les élus pour nous alerter sur leur condition de travail et la difficulté croissante d'exercer au mieux dans l'intérêt des patients.

Cette situation persiste depuis plusieurs années.

Nous savons que, depuis fin 2006 un dossier pour une reconnaissance de sous médicalisation prévue par la loi sur le développement des territoires ruraux a été monté par la CCF. Dossier qui permet d'aider à l'installation de nouveaux médecins. En 2008, le dossier n'a toujours pas abouti suivant les critères nécessaires. Une relance a été effectuée sachant que les critères risques de changer.

 

Or aujourd'hui l'un de nos médecins, que nous remercions pour son dévouement, va nous quitter. Sachant aussi que d'autres médecins, proche de la retraite vont bientôt nous quitter, que la population de notre ville devrait augmenter... des habitants se retrouvent sans médecins ou doivent aller hors du canton pour se soigner ! A noter également que le médecin en partance était le médecin référent de la maison de retraite médicalisée.

 

Dans ce contexte d'urgence pour notre médecine de proximité, quelles sont les démarches en cours. Comment attirer les médecins notamment ceux qui viennent d'être diplômé ? Où en sommes nous sur la reconnaissance de sous médicalisation ?

 

 

Réponse de Monsieur le Maire,

 

En effet nous avons été interpellés par les médecins. Que la réflexion ne démarre pas en 2006 mais dés 2002 nous y avons travaillé. Lemaire confirme que nous rentrons aujourd'hui dans une sous médicalisation de notre territoire.

Que le problème n'est pas l'aide financière à l'installation car déjà des avantages peuvent être offertes. La question s'est « comment rendre attractif notre ville pour l'installation de médecins ».

3 pistes sont lancées :

- au niveau national, l'interpellation de nos députés pour obtenir une loi à l'image des pharmacies pour permettre une homogénéité de la couverture de la médecine générale.

- aller à la recherche de futurs jeunes diplômés.

- attirer des médecins exerçant en Belgique.

 

Pour ce qui est de la maison de retraite médicalisée, il y a en effet une absence de médecin référent.

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J
peux tu m'envoyer ton intervention ?Je la passerai sur mon blog si tu es okbonnes vacances !
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X
Le désert médical pourrait être combattu avec une volonté forte du Gouvernement et de l'UNCAM. Mais les idées de protection sociale, de solidarité ne sont PAS compatibles avec les principes du marché, du libéralisme, de la rentabilité ... chers à M. SARKOZY et ses ministres.Aujourd'hui, le Directeur général de l'UNCAM et de la CNAMTS, M. Van Roeckeghem, évoque dans la presse (Les Echos) la réduction du nombre d'affections de longue durée reconnues, le moindre remboursement de médicaments dits de confort, etc... Il ne s'agit pas d'un simple "ballon d'essai" (comme le disent certains syndicats), c'est une démarche lente, continue, réfléchie et obstinée vers MOINS de protection sociale (tatchérisme à la française ?). La répartition équitable des professionnels de santé sur notre territoire national devra attendre, car M. Van Roeckeghem (soutenu par son ministre), est très occupé à pousser les CPAM à fusionner. Localement, après Bergues, Bourbourg et Coudekerque-Bche, ce sont les centres annexes de Wormhout, Gde-Synthe et Rosendaël qui sont menacés à court terme. Pour mieux préparer la fusion de notre CPAM avec celle de Calais ou d'Armentières !Après La Poste, EDF, les Impôts, ... voici venu le tour de la Sécu !
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