Sous médicalisation : expérimentation acte 1

Publié le par Arnaud

Grâce à Xavier V (Merci beaucoup xavier) j'entame ici une série de notes sur les expériences mises en place sur d'autres territoire pour répondre à la sous médicalisation. Montrant ici que la fatalité n'existe pas si des politiques volontaristes locales sont définies...


La Gazette Ariégeoise du 29 nov 2007

...Malgré la mauvaise image globale des zones rurales pour les jeunes médecins, il y a des lueurs d'espoir : "65 % des étudiants interrogés diraient oui à une installation en zone rurale, mais ça n'est pas spontané, observe le Dr Malagoli. On voit bien là le manque d'information des étudiants sur les aides et possibilités, tout autant que le manque d'information des décideurs locaux sur ces questions". Un "oui mais" complété par une évolution des moeurs, tant les jeunes médecins craignent de devoir exercer en solitaire, isolés sur tel ou tel territoire.


Une batterie d'aides a été déclenchée depuis quelques temps. Une aide financière correspondant à 20 % de l'activité dans la zone sous-médicalisée est apportée à un médecin s'y installant, à condition que celui-ci exerce en cabinet de groupe, dans cette zone et avec au moins deux tiers de patients y résidant - sans compter le passage obligé dans les tours de garde. Le Conseil régional a lui aussi main à la poche : "En novembre 2006, nous avons lancé une aide pour les maisons de santé pluridisciplinaires, explique Josée Souque, conseillère régionale ariégeoise. En 2007, nous avons décidé d'inciter les jeunes à venir effectuer leur stage de six mois sur ces zones sous-médicalisées, avec une aide de 400 euros par mois. Enfin, un dispositif prévoit une aide forfaitaire de 8.000 euros pour l'équipement d'un médecin s'engageant à exercer pendant au moins cinq ans sur une telle zone".

Autres possibilités, l'exemple d'une maison médicale de garde installée à St-Girons pour assurer la permanence des soins sur ce secteur, comme le rappelle Pierre Fauroux, président de la MSA 09. Une solution à dimension intercommunale qui avait auparavant été soulignée par le Dr Graells, et relayée par M. Alvarez : "les communautés de communes, le conseil général, ont donc un rôle essentiel à jouer. Il faudrait que tous les partenaires de l'aménagement du territoire réfléchissent à tout cela".
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