énergies renouvelables à l'épreuve du froid...

Publié le par Arnaud

BASE DE LA PRINCESSE ELISABETH, Antarctique, 16 février (Reuters) - La première station de recherche polaire n'émettant pas de gaz à effet de serre a ouvert dimanche en Antarctique, et les responsables du projet y voient une preuve de l'intérêt des énergies renouvelables dans les régions les plus reculées du monde

Selon les responsables de la station belge de la Princesse Elisabeth, dans l'est du continent glacé, le fait qu'une base de recherche puissefonctionner dans un milieu si hostile grâce aux seules énergies solaire et éolienne prouve la fiabilité de ces technologies.


"Si nous pouvons construire une telle station en Antarctique, alors nous pouvons le faire ailleurs dans notre société. Nous avons la capacité, la technologie et les connaissances pour changer le monde", a assuré à Reuters Alain Hubert, directeur de projet de la station, lors de l'inauguration du site.


La station, dont la construction a demandé deux ans, utilise également des micro-organismes pour le recyclage de l'eau, et ses occupants pourront utiliser l'eau des douches et des toilettes jusqu'à cinq fois avant de l'évacuer dans le sol.


Des turbines éoliennes installées sur la crête montagneuse d'Utsteinen, ainsi que des panneaux solaires montés sur le toit du bâtiment de trois étages, fournissent aux chercheurs électricité et eau chaude.


Les effets du réchauffement climatique se font sentir de façon plus aigüe dans les régions polaires. Les énergies renouvelables se développent en Antarctique, malgré la difficulté à adapter les installations au froid intense du continent ainsi qu'aux ténèbres des longs hivers.


Wendell Rölf, version française Gregory Schwartz

Le Monde.fr

Publié dans Energie

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Y
Conclusion: Quand on veut, on peut!Marc P.
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