porcherie industrielle, la mobilisation de Bambecque...

Publié le par Arnaud

La réunion sur le projet de porcherie a réuni 200 personnes, vendredi

mardi 17.11.2009, 05:03 - La Voix du Nord

 Une dizaine d'habitants ont posé leurs questions à l'association Défi et aux maires présents. Une dizaine d'habitants ont posé leurs questions à l'association Défi et aux maires présents.
| BAMBECQUE |

Le projet de porcherie inquiète et mobilise. Vendredi, 200 personnes ont assisté à une réunion de « préparation » à l'enquête publique, qui débute le 23 novembre. L'association de défense de l'environnement Défi, devenue experte en matière d'opposition à ce type de projet, a donné la marche à suivre.

 

PAR ESTELLE JOLIVET

dunkerque@lavoixdunord.fr PHOTO « LA VOIX »

 

La perspective de voir arriver une porcherie de 3 052 porcs dans un village d'à peine 700 âmes fait peur. Le succès de la réunion publique de vendredi soir démontre qu'à deux semaines du début de l'enquête publique, les habitants de la Flandre intérieure veulent savoir. Savoir ce qui les attend si le projet se concrétise. Savoir comment ils peuvent s'y opposer. « Je suis venu en voisin pour écouter ce qui se dit. Demain, il y aura peut-être la même chose chez moi », témoigne ainsi Pascal, d'Herzeele.

 

« Si cette porcherie arrive à passer, dites-vous bien qu'il y en aura d'autres », prévient Edmond Kocizewski. Le président de l'association de défense de l'environnement Défi, exècre la langue de bois. Il dresse une liste des responsables : le conseil municipal, qui émet un avis sur le permis de construire avant d'envoyer le dossier à la DDE (à Bambecque, un premier permis a été refusé, un second est actuellement à l'étude) les agriculteurs, qui acceptent l'épandage du lisier sur leurs terres « Vous, en ne faisant rien sauf dire que la partie est perdue et nous, associations, qui longtemps nous sommes contentées de mettre un topo dans le registre de l'enquête publique. » Edmond Kocizewski a déjà des billes pour casser le projet de porcherie de la rue Ma Campagne : l'adresse indiquée sur l'avis public ne correspond pas à celle du permis de construire. Et les distances de sécurité vis-à-vis des becques (petites rivières) et des habitations ne peuvent visiblement pas être respectées simultanément. « Mais nous, qu'est-ce qu'on peut faire concrètement ? » demande une dame dans le public. « Allez voir en nombre le commissaire enquêteur en lui faisant part de votre mal-être. Faites du ramdam », conseille Edmond Kocizewski.

 

Francis Behaegel, le maire d'Houtkerque, est dubitatif : « C'est au plus haut niveau qu'il faut se battre, auprès des élus qui font la loi.

 

C'est elle qui autorise les étrangers à venir s'installer chez nous. » Dans le public, des voix proposent aussi « de s'entourer de juristes, quitte à mettre la main à la poche », ou d'aller voir directement les agriculteurs qui, de Killem à Rexpoëde, ont accepté l'épandage du lisier. Mais tout n'est pas si simple. « J'ai été sollicité par cet éleveur belge en 2007, témoigne Alain Bonduaeux, agriculteur à Bambecque. Mes terres souffrent d'un manque de matière organique. Le lisier ne me coûtera rien, et c'est une alternative aux engrais chimiques. Je ne savais rien du projet. Je suis ce soir un peu gêné. » •

 

Voir mon intervention ici

Je reviendrais plus tard sur les conséquences du lisier...

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D
<br /> je souhaite apporter mon soutien à l'association DEFI de BAMBECQUE. Je suis contre l"élevage industriel" (quelle honte)  des porcs,contre les " batteries" d'animaux en général. Je trouve que<br /> lkes humlains  mangent trop de porc, trop de viande en général.Et je trouve inadmissible qu'on permette à des gens de remlir leurs comptes en banques en polluant ( pourrissant?)<br /> la terre comme ils le font.  <br /> <br /> <br />
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