comuniqué Flamoval
Les Verts en Flandre
Contact : Antoine Bonduelle tel. 0608982885
Le lundi 31 mars 2008
Communiqué des Verts en Flandre
Le commissaire - enquêteur de Flamoval rend son avis. Il se déclaré favorable à l’incinérateur géant.
Est-ce vraiment une surprise ? Le dossier que l’on pouvait consulter dans un cagibi de la Mairie d’Arques –on appelle cela une « enquête publique »- ne contenait aucune question gênante : Pas de débat sur l’évaluation de l’évolution des déchets et surtout du potentiel du recyclage ; pas de débat sur le choix de ne pas recycler la chaleur produite ; pas de débat sur l’absence d’étude sérieuse d’une valorisation des matières organiques ; pas de débat sur la technologie retenue qui interdit le recyclage sérieux dans l’avenir ; pas de débat sur le fait de devoir balader en camions les déchets depuis Fauquembergues, depuis Hondschoote, depuis Bergues, Merville, Saint-Omer, Lumbres....
Dans toutes ces villes sauf Arques, pas de registres à remplir, pas de dossier à consulter, comme si les habitants n’étaient pas concernés.... Ce sont pourtant leurs poubelles dont le contenu sera incinéré dans une installation surdimensionnée, ruineuse et obsolète avant même sa construction. Le commissaire-enquêteur « ne fait pas de politique », il nous l’avait dit et ne va donc pas contredire un si beau dossier, qui ne posait pas de questions politiques.
Et si on décidait que, même en Flandre et dans l’Audomarois, le Grenelle de l’Environnement aura un impact fort ? Et si on décidait que les citoyens de ces régions ne sont pas des attardés mais des acteurs responsables, capable de choisir une politique ambitieuse de recyclage et de prévention des déchets ? Il est encore temps de remettre à plat le dossier, de mettre autour d’une table les nouveaux élus issus des élections municipales. L’avenir, il est dans le recyclage des trois quarts de nos déchets, et le choix aussi dans une diminution régulière du contenu de nos poubelles.
Les Verts appellent le préfet à tenir compte du Grenelle de l’Environnement, à suspendre le dossier et à exiger des élus à une remise à plat du dossier. Combien de déchets jettera-t-on dans dix, vingt ans ? Combien coûte et combien rapporte la production au maximum de biogaz ? Combien de temps peuvent durer les centres actuels de dépôt ? Toutes ces questions doivent obtenir une réponse, indépendamment du vendeur de l’équipement et des promoteurs d’un projet d’un autre âge.